27 août 1943 : Air de France touchée par un bombardement aérien !
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Eh oui ! Air de France a été en guerre ! Et le 27 août 1943, le quartier a subi un bombardement aérien par les forces de l'Axe (Allemagne et Italie) qui eut comme conséquence la destruction d'une maisonnette sise dans le lotissement Bachelier, qui appartenait à Aline Bartoli, tante de Fanny, et où Fanny vivait avec sa grand-mère, Marie Antoinette Fanny Bartoli née Laurent.
Nous ignorons si il y a eu des victimes, blessés ou morts, et s'il y a eu d'autres constructions qui aient été endommagées dans le quartier. Nous ne possédons pas en effet de documents sur cette attaque aérienne qui pouvait viser des objectifs militaires situés à proximité, sur les domaines occupés alors par l'armée au camp de Beni-Messous et sur le futur emplacement de l'École des Transmissions (les dalles de béton servant de socles pour des baraquements en tôle ondulée ont subsisté sur ce terrain et étaient encore visibles dans les années qui ont suivi la fin des hostilités), à moins que ce soit simplement et malheureusement le fait d'un aviateur ennemiqui avait laché au hasard une bombe restante pour faciliter son retour....
Mais cette destruction a donné lieu a des expertises et des indemnités au titre des dommages de guerre, illustrées par les documents que Fanny a retrouvés après plus de 60 ans.
Cette maison fut reconstruite au même endroit. Elle était située sur un versant d'une sorte de petit ravin au fond duquel coulait un cours d'eau. De son côté, il y avait, entre autres, les Peretti (avec le fils Antoine), les Llobel qui louaient aux Gavila, les Benhamdi, les Couturier, les Pérez, les Arnaud (avec la fille Sandrine) et par la suite les Oussedik, les Mammeri (Mouloud, l'écrivain berbère), Mme Wiart (professeur d'anglais au Lycée de Ben-Aknoun). Sur l'autre versant, il y avait une mini-tribu de Guéblis qui élevaient vaches, chèvres et moutons et qui vendaient du lait, et aussi la ferme Ségura.

Déclaration de sinistre suite au bombardement du 27 août 1943 ayant entraîné la destruction partielle de "l'immeuble" édifié en 1940, une construction de 27 m², en bois avec couverture en plaques de ciment amianté ondulées, non pourvue d'eau, de gaz et d'électricité, qui a été soufflée et dont la toiture a été partiellement détruite.
Courrier de la Préfecture d'Alger, en date du 6 mai 1944, évaluant à 4.000 francs (de l'époque) les dommages de guerre subis et dont les modalités d'attribution ne seront fixées qu'après la fin des hostilités ! Il restait néanmoins la possibilité de demander, immédiatement, des "facilités de crédit" en cas de reconstruction de l'immeuble.
Récépissé de la lettre du Préfet

Avertissement d'imposition pour l'année 1947, au titre de la Taxe Mobilière Générale (aujourd'hui remplacée par la Taxe Foncière ?), de l'habitation (reconstruite) estimée alors à 5.000 francs. A noter qu'outre l'habitation principale, d'autres éléments pouvaient entrer dans le calcul de cette taxe : autos, yachts (!), avions (!), domestiques, précepteurs, chevaux..., ainsi qu'une taxe sur la bétail.


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