Pour la construction d'une nouvelle église à Bouzaréa

L’église de Bouzaréa, qui date des premiers temps de la présence française en Algérie, et dont les dimensions modestes ne conviennent d’ailleurs plus à l’importance de la commune, menace ruine.
Un village sans clocher est comme un corps sans âme. Il importe donc de remédier au plus tôt aux injures du temps et de procéder non pas à des réparations qui s’avèrent impossibles, mais à la construction d’une nouvelle église qui correspondrait mieux aux besoins d’une population européenne qui ne cesse de s’accroître.
Une association dite « des Œuvres sociales de Bouzaréa », dont les statuts ont été déposés à la préfecture d'Alger sous le n° 4613, s’est constituée à cet effet. Elle est administrée par un conseil d'administration présidé par la princesse Marie de Ligne.
Sa première tâche consiste à réunir les fonds nécessaires à l’érection du nouveau sanctuaire dont l’emplacement est prévu à proximité du presbytère, de manière à ne pas modifier le caractère si typiquement français de l'ensemble des édifices communaux.
Le comité compte sur les dons nombreux qui permettront de doter Bouzaréa d’une église digne de ce très ancien et charmant village d’Algérie.
Les dons devront être adressés à la mairie de Bouzaréa avec la mention : « Comité des œuvres sociales de Bouzaréa ».

Une souscription publique à lots est ouverte pour la construction de l’église Saint-Louis à la Bouzaréa. La vente des billets se fait au stand du boulevard Laferrière. Le tirage aura lieu le 28 février. Le 1er lot est une « Vedette 54 ».
L’actuelle église, qui date des premiers temps de la présence française en Algérie - 1854 - et dont les dimensions ne conviennent plus à l’importance de la commune, menace ruine.
Les réparations s’avérant impossibles, la construction d’un nouveau sanctuaire digne de cet ancien et charmant village d’Algérie s’imposait.
La nouvelle église Saint-Louis, dont nous présentons la maquette, sera érigée à proximité du presbytère, de manière à ne pas modifier le caractère si typiquement français de l’ensemble des édifices communaux.

Echo d'Alger du 27 janvier 1954