BOUZARÉAH - Le Frais-Vallon
Dernière mise à jour le 20 janvier 2019
Sur cette page : une carte postale
- un article sur l'inauguration de la passerelle en 1935
-3 articles sur un éboulement en 1934
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5 k. O. - En voit. 1 h. à 1 h. 30, à pied 2 h. Un des plus charmants buts de promenade des environs d'Alger. Le mieux, si l'on est à pied, sera de prendre le tram électr.jusqu'à El-Biar, puis de descendre au Frais-Vallon par l'un des chemins ou sentiers signalés et de gagner Bab-el-Oued et le tram de l'Hôpital du Dey par l'une ou l'autre des deux routes de la rive droite ou de la rive gauche. (Les Guides Bleus "Algérie-Tunisie", 1916)
Inauguration d'une passerelle sur l'oued Skhakoua
(Echo d'Alger du 25 février 1935)
Un éboulement au Frais-Vallon en 1934
Article de l'Echo d'Alger du 16 février 1934
Un éboulement
sur la route du Frais-Vallon

Plus de 600 mètres cubes
de terre s’abattent
interrompant la circulation

Dans la nuit d’avant-hier, entre 3 heures et 5
heures du matin, une partie de la falaise qui
borde la route du Frais-Vallon, en face du
lotissement "Des sources" s'est abattue.
Plus de six cents mètres cubes de pierres
et de terres ont envahi le chemin et arraché
le parapet en maçonnerie qui, sur plus de
20 mètres de longueur et 2 mètres de
hauteur, a été rejeté dans l'oued Skakhena
avec un amoncellement de terres obstruant
l'écoulement des eaux. Cet éboulement
s’étant produit de nuit, il n‘y a, heureusement,
aucun accident de personne à déplorer.
La.route du Frais-Vallon est complètement
coupée et la circulation des autobus et de
tous les véhicules a dû être interrompue.
Les piétons même ne peuvent pas passer.
Huit à dix jours seront nécessaires pour
rétablir le passage.
M. Gazagne, ingénieur vicinal s’est rendu
sur les lieux et a pris les dispositions
nécessaires afin qu’une équipe de
cantonniers procède de toute urgence au
déblaiement. Cette équipe a commencé les
travaux dès hier matin. sous la direction de
M. Adam, agent du service vicinal.
M. Antonini, maire, s’est, également rendu
sur les lieux et a donné aux agents
communaux des instructions afin que tous
les usagers du Frais-Vallon soient avisés
de la coupure dudit chemin. Cet éboulement
s'est produit à peu près au même endroit
où, il y a trois ans, s‘étaient abattus du
haut de la falaise, 300 mètres cubes de
pierres qui ont obstrué la route pendant
plusieurs jours. Il est dû, comme le premier,
aux pluies diluviennes qui, depuis décembre
dernier, n'ont cessé d’inonder notre région
et d'y produire de nombreux dégâts tant
aux chemins qu'à l’agriculture.

L'éboulement du Frais-Vallon

Bouzaréa, 12 février (de notre correspondant
particulier). La masse de terre et de pierre qui
s’est éboulée de la falaise du Frais-Vallon,
coupant complètement le chemin et arrêtant
ainsi toute circulation, peut être évaluée à
1.500 mètres cubes environ. Une équipe de
cantonniers travaille sans relâche au
déblaiement, mais il faudra une vingtaine de
jours de travail avant que la circulation soit
rétablie. Pour permettre aux habitants du
lotissement "des Sources" et à ceux qui
demeurent au delà de l'éboulement de se
rendre à pied chez eux, il est nécessaire
d’établir avec des poutrelles et des madriers
une passerelle sur l'oued Skhakena et un
chemin permettant l’accès par la rive droite.
M, Antonini, maire, a obtenu de M.Henri
Toussaint, propriétaire au Frais-Vallon,
versant d’E1-Biar et riverain de l'oued
Skhakena, qui d'ai1leurs l'a accordée
volontiers, l'autorisation de passage sur sa
propriété pour les piétons pendant toute la
durée des travaux.
M. Poinsignon, ingénieur en chef de la voirie
départementale, et M. Schweitzer, ingénieur
principal, se sont rendus hier matin sur les
lieux en vue d’examiner la situation. M. Antonini
s’y trouvait également, accompagné de
M. Toussaint. On a envisagé, comme précaution
à prendre, afin de supprimer tout danger futur,
de faire décaper et abattre la masse rocheuse et
schisteuse surplombant la route, masse qui
serait susceptible de s’ébouler à son tour, par
suite d'un mouvement de terrain, soit par suite
de pluies abondantes et persistantes comme
celles que nous venons de subir.

Article de l'Echo d'Alger du 11 février 1934 Article de l'Echo d'Alger du 13 février 1934