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et souvenirs de Mohamed Zibouche : Le professeur assis est Monsieur AMOUSS,
prof de français. C'était un monsieur très élégant
, toujours bien rasé et bien habillé. Il était d'une
grande sévérité. Les élèves garçons
qui ne faisaient leurs devoirs ou n'apprenaient pas leurs récitations,
il leur administrait une paire de gifles. Mais auparavant il prenait le
soin d'ôter ses lunettes qu'il déposait sur le bureau. C'était
tout un rituel. Par contre les bons élèves étaient
récompensés.
La classe de 5ème M2 pour moi est l'une des années scolaires
qui m'a le plus marqué :nous étions plus de 40 élèves
de divers horizons. Il y avait des citadins (Alger-Centre, Bab-el-Oued),
des "banlieusards" (Air de France, Châteauneuf , El-Biar),
des "campagnards" (Chéragas, Dély-Ibrahim ) et tout
celà a créé une certaine ambiance où nous étions
solidaires les uns les autres. A midi, comme on était en demi-pension,
nous nous attablions ensembles au refectoire . Il n'y avait aucune animosité
entre nous et tout se passait très bien. Je
me rappelle de Françoise Demaistre, la demoiselle au Vélosolex
(c'était un luxe en 1959 .et son inséparable amie Marie-Jeanne
Amic, la chahuteuse, mais toujours gaie et souriante même dans les
moments les plus difficiles et Smadja l'enfant terrible de Bab-el-Oued (c'était
un très bon copain) |