Cafés
et jeux de boules
Les cafés (on ne disait pas les
"bars"), c'étaient d'abord trois établissements,
situés tous sur le coté gauche de la route qui montait à
Bouzaréah et dont chacun n'était connu que par le nom du cafetier.
Il y en avait bien un quatrième, "le Normandie", implanté
plus bas et de l'autre coté de la route, mais il semblait moins populaire
(la preuve : il n'a jamais été désigné par le
nom du tenancier, que d'ailleurs, je n'ai jamais connu), était perçu
comme un peu snob, peut-être en raison de son éloignement relatif
des trois autres.
Le café SENDRA d'abord,
le plus proche de l'École Normale d'Instituteurs, réputé
pour la qualité de sa "kémia".
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Vue
d'Air de France et du Café Sendra, prise de l'Ecole Normale
Cliquez
sur la photo pour l'agrandir |
Le café SAUREL, le "Novelty
Bar", un peu plus bas, juste au-dessus du carrefour, avec une marquise
qui servait d'abri pour l'arrêt du trolleybus (plus tard l'arrêt
sera déplacé de l'autre coté du carrefour) et une pompe
à essence Stelline, rouge, fonctionnant à la main.
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AIR-DE-FRANCE
VOL
PAR EFFRACTION. Dans la nuit du 26 au 27 septembre,
un ou des malfaiteurs, forçant le rideau de fer du café
Novelty-Bar, tenu par M. Jules Saurel. se sont introduits dans
létablissement et ont fait main-basse sur le contenu
du tiroir-caisse, mais nont emporté quun maigre
butin. La gendarmerie de Bouzaréa et les 1nspecteurs de
l'Identité judiciaire se sont rendus sur les lieux, aux
fins denquête
Echo
d'Alger du 29 septembre 1951
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Un
cambriolage au café Saurel |
Ce café, avait précédemment
été le "New Bar", propriété de Monsieur
Raymond GOUJON avant qu'il ne le vende à Monsieur SAUREL, pendant
la guerre 1939-45.
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Carte
de visite du Café-Restaurant le "New-Bar" de Raymond
GOUJON |
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Une autre carte
de visite du "New's-Bar" (à noter l'ajout du 's),
conservée par Édouard "Doudou" Pons, animateur
du site sur l'École Normale d'Instituteurs de Bouzaréah
(http://www.bouzarea.org) et transmise par Roger Lévy, tous
deux anciens normaliens qui pouvaient donc bénéficier
des "prix spéciaux" que leur réservait cet
"établissement de 1er ordre".
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Raymond Goujon
devant le New's-Bar
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Enfin, un peu après le carrefour,
le "Café des Pins", dont le patron "Pierrot"
ORDINEZ était aussi réservé, voire d'apparence bourrue,
que son épouse Paulette était enjouée, ouverte, exubérante,
où fut installé plus tard, une pompe à essence BP
Energol verte, à fonctionnement automatique à coté
d'une pompe à main pour l'approvisionnement des fameux fourneaux
à pétrole dont il fallait déboucher le brûleur
au moyen d'une aiguille spéciale. Les enfants Ordinez Micheline et
Alain (né en 1948) fréquentèrent l'école mixte
d'application d'Air de France.
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AIR
DE FRANCE
FIANÇAILLES.
Nous apprenons les fiançailles de Mlle Paulette Olivès,
fille de M. Gabriel Olivés, avec M. Pierre Ordinez, propriétaire
du Café des Pins et notre dépositaire.
Nos
souhaits de bonheur aux fiancés et nos compliments à
leurs parents.
Echo
d'Alger du 28 février 1940 |
Annonce
des fiançailles de Paulette Olivès avec Pierre Ordinez |
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AIR-DE-FRANCE-BOUZAREA.
Monsieur et Madame Pierre Ordinez et leur fille ; Madame
veuve Pastor ; les familles Ordinez, Arnaud, Fernandez, Olives,
Ramon, Botella, Langella et alliées, ont la douleur de
vous faire part du décès de leur regretté
Monsieur
Pierre ORDINEZ
Cafetier
Ancien combattant I914-1918
survenu
le 15 janvier 1948 à lâge de 54 ans. Ses obsèques
ou eu lieu dans lintimité.
Echo
d'Alger du 17 janvier 1948
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Faire-part
du décès de Pierre Ordinez (père), grand-père
d'Alain Ordinez |
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AIR-DE-FRANCE
Carnet
rose. Nos sympathiques amis M. et Mme Pierre Ordinez,
propriétaires "du Café des Pins"et dépositaires
de l"Echo dAlger", sont les heureux parents
du petit Alain-Pierre.
La mère et lenfant se portent bien. Nos meilleurs
vux de prospérité au bébé et
vifs compliments aux parents.
Echo
d'Alger du 24 décembre 1948
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Annonce
de la naissance d'Alain Ordinez |
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Le
nouveau "Café des Pins" (Ordinez) en construction
en 1961 |
Là, fut aménagé
au début des années 50 un premier terrain de boules (on
préférait dire le "boulodrome", ça faisait
plus sérieux, plus technique) domaine du CBB, le Club Bouliste
de Bouzaréah.
On y jouait non pas à la pétanque,
mais à la "longue" autrement dit au jeu lyonnais (mais
on rejetait ce terme car, comme dans les textes de Pagnol, on y trouvait
une référence manifestement trop flagrante à un nord
que l'on préférait encore ignorer) en doublettes, en triplettes
ou, forme la plus noble du jeu, en quadrettes dont le premier tireur était
le véritable chef de guerre, le capitaine.
La plupart du temps, le capitaine
prenait l'avis du premier pointeur, le sage de l'équipe, souvent
le plus âgé, avant de décider de la stratégie
de "sa" quadrette et d'assigner un rôle précis
à chacun de ses trois acolytes, le deuxième tireur et les
premier et deuxième pointeurs, demandant ou plutôt ordonnant
à l'un ou l'autre de montrer son talent, en fonction des circonstances
et des aléas de la partie.
Pour ceux qui ne connaîtraient
pas bien ce noble jeu, le principe consiste à placer ses boules
le plus près possible du but, petite boule en bois, d'un diamètre
de 35 à 37 mm, uniformément coloré que nous appelions
le "boulitche", le "petit" ou le "pitchoun".
La partie se joue sur un terrain aplani, en forme de rectangle d'une longueur
d'au moins 27 mètres 50 de long et d'une largeur de 3 à
4 mètres, délimité par des lignes tracées
dans la terre battue. A chaque extrémité, une zone non jouable
de 50 centimètres, précédée d'une zone de
2 mètres destinée au lancer du but, en avant de laquelle
la zone valide de jeu de 3 mètres 50 et entre les deux zones valides
une zone neutre dans laquelle les boules qui s'y immobilisent ne sont
pas valables (il en est de même pour les boules qui sortent des
limites latérales du terrain et de celles qui s'immobilisent au-delà
de la zone valide de jeu). Plusieurs terrains de jeux pouvaient coexister,
juxtaposés, et, à vrai dire, j'ai longtemps cru, à
tort, que le terme de quadrette provenait du fait qu'il y avait quatre
de ces jeux sur les terrains d'Air-de-France.
Chaque mène se jouait alternativement dans un sens puis dans l'autre
du terrain, jusqu'à ce qu'une des deux équipes atteigne
le score de 13 points.
La position du "boulitche"
et de chaque boule jouée et immobilisée dans la zone valide
de jeu était marquée au moyen d'une baguette d'une longueur
de 50 centimètres appelée tout naturellement le "cinquante".
Cette baguette était
souvent pliable ou, mieux, rétractable, afin de lever les incertitudes
et les contestations en comparant les distances qui séparaient
le "boulitche" de deux boules litigieuses. Elle servait également
à retracer le cadre du jeu et à délimiter la zone
de validité d'un tir, l'impact de la boule tirée devant
se situer à moins de 50 centimètres de toute boule déplacée
à la suite du tir. Si l'impact de la boule tirée se situait
en avant cette limite, le tir était considéré comme
invalide et les boules ainsi déplacées étaient repositionnées
à l'emplacement marqué qu'elles occupaient avant le tir.
Ce type de tir, peu orthodoxe, non validé, était qualifié
de "tir à la raspaille" et son auteur était alors
en butte aux moqueries et aux quolibets de ses adversaires et des spectateurs.
Car il y avait toujours beaucoup de spectateurs pour assister à
ces joutes, encourageant leurs favoris et tentant de déstabiliser
leurs adversaires par d'expressives mimiques. Le comble de la honte et
du déshonneur pour une équipe était la perspective
de se retrouver battue sans avoir marqué aucun point (score 13-0).
On disait alors que l'équipe défaite était "Fanny"
et chacun de ses membres devait alors se soumettre au cérémonial
humiliant, consistant à se rendre devant une niche masquée
par un rideau rouge qu'il fallait soulever pour découvrir le postérieur
dévêtu, épanoui et rebondi d'une figurine en plâtre
ou en bois peint, la fameuse "Fanny". Chacun des perdants devait
alors s'approcher lentement et presque religieusement de la figurine et
poser ses lèvres sur le postérieur dénudé
de la Fanny, sous les railleries, les plaisanteries plus ou moins grivoises
et les huées d'une assistance égrillarde qui, pendant les
jours, voire les semaines qui suivaient, ne manquait pas de rappeler aux
vaincus qu'ils avaient "embrassé la Fanny".
La partie terminée,
il était de bon ton que les vainqueurs offrent à leurs adversaires
le verre de l'amitié. On se dirigeait donc naturellement vers les
cafés où on refaisait la partie autour d'un "apéro",
une anisette, une "blanche", Cristal Limiñana, Flor de
Anis Gras ou Phénix, qu'accompagnait présentée dans
de petites coupelles, une superbe kémia gratuite, salée
et pimentée à souhait : variantes, oignons blancs au vinaigre,
poivrons grillés et aillés, filets d'anchois à l'huile,
sardines en escabèche, escargots en sauce piquante, loubia de haricots
rouges au koumoun (on ne disait pas cumin) et aux langues d'oiseaux (c'est
à dire les piments de Cayenne). La générosité
de cette kémia offerte par le cafetier n'était qu'apparente
car la véritable motivation de ces délices offertes était
d'enflammer les palais afin de susciter de nouvelles tournées qui
se multipliaient, chacun y allant de la sienne avant que se succèdent
les rinçonettes, en même temps que montait le volume sonore
des discussions.
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BOUZAREA
CLUB
BOULISTE. - Nous apprenons que ce jeune et grand club dont
l'activité ne cesse de croître, vient de créer
une section à Air de France. Dans un geste de camaraderie
bouliste, le camarade Ordinez, membre du conseil d'administration,
a mis à ia disposition du club un superbe terrain qui comprend
4 jeux, avec éclairage. Dans un mois aura lieu linauguration
officielle. Les loueurs auront- ainsi à leur disposition
un superbe boulodrome. Nous savons
que le président Fontas sait bien faire les choses et que
les compétitions boulistes ne manqueront pas.
Echo
d'Alger du 13 janvier 1950
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AIR-DE-FRANCE
POUR
LES BOULOMANES. Cest avec plaisir que les boulomanes
d'Air-de-France apprennent que la société le Club
bouliste de Bouzaréa, forme une section à Air-de-France.
Dans un geste sportif dont nous le félicitons, M. Pierre
Ordinez, propriétaire du Café des Pins, et dépositaire
de 1 « Echo dAlger » met a la disposition
du C B B., un superbe terrain, bien agencé, qui comprendra
quatre jeux avec éclairage.
Voici donc nos joueurs dotés dun boulodrome digne
de ce nom. M. Fontas, président du C-.B.B. a lesprit
dun organisateur et d'un grand sportif.
Une indiscrétion nous apprend que sous peu linauguration
officielle aura lieu. et que les compétitons boulistes
ne manqueront pas. Bravo le C.B.B. et no smeilleurs vux
de succès !
Echo
d'Alger du 13 janvier 1950
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Création
d'une section du C.B.B. à Air-de-France
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AIR-DE-FRANCE
INAUGURATION
DU BOULODROME DU C.B.B
Dimanche
19 mars était jour faste à Air-de-France. Le club
bouliste de Bouzaréa inaugurait son second boulodrome qui
porte le nom de Ferrer Damien, en hommage à la mémoire
de celui qui fut un bon camarade dans la société,
et qui fut tué à l'ennemi. Le temps sétant
mis au beau, une foule, composée de Joueurs et sympathisants,
se pressait aux abords du terrain de jeux, superbement agencé
et qui pour la circonstance, était pavoisé et décoré
avec goût.
A 10 heures, les officiels arrivent. Nous rotons MM. Sigala, directeur
régional des sports au Gouvernement général
; Giorgi. directeur départemental des sports à ia
préfecture ; Legendre, président de la 38e Fédération
; DÎsdet, vice-présiden; M. Zigliara. adjoint au
maire d'Alger, président de la commission des Sports :
Essartier, maire de Bouzaréa. Omari, adjoint ; Mazier,
directeur de l'annexe de lEcole normale ; Abbé Suchet.
aumônier militaire, curé de Bouzaréa ; Mestoura
Omar, adjoint au maire de Dély-Ibrahim ; Roth, président
de lAmicale Boules du Bois-dcs-Cars. M. Fontas,
pressent du C.B.B. accueillit les invités.
C'est ensuite le vin dhonneur servi sur les terrains du
Café des Pins, tenu par lami Pierre Ordinez. propriétaire
et dépositaire de l"Echo dAlger",
aidé par sa charmante femme bien secondé par desserveurs
bénévoles du C.B.B. qui font un service impeccable
sous lil vigilant du vieux barman quest le sympathique
Zannet propriétaire du café du Commerce à
Alger.
M. Fontas. président du C.B.B. remercie les personnalités
et fait l'historique du C.B.B. Puis tour à tour, MM. Legendre,
Zigliara et Sigala prirent la parole pour féliciter les
organisateurs. Nous y joignons les nôtres bien amicalement.
Echo
d'Alger du 19 mars 1950
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Inauguration du
boulodrome du C.B.B.au Café Ordinez à Air de France |
Allez
voir la page de souvenirs de Francis Mercadal sur le
jeu de boules à Bouzaréah. |
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Groupe
de boulistes du CBB au boulodrome du Café des Pins (Ordinez)
dans les années 1950
Passez
la flèche sur les visages. Si elle se transforme en petite
main, vous découvrirez le nom du personnage
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Francis
Mercadal a complété l'identification de quelques boulistes
présents sur cette photo : au premier rang, après Messieurs
Bosc et Lévy, le joueur accroupi à droite est Monsieur Casanova
qui était aussi un des dirigeants du club. Au deuxième rang,
tout a fait à gauche, l'homme à la casquette, c'est Joseph
Miano dit "Pépète" le meilleur tireur de tous les
temps à Bouzaréah, avec un élan à trois pas
et une boule lancée haut qui lui permettait de réaliser assez
souvent des carreaux. Dans le fond, en arrière plan avant Messieurs
Campin et Olivès, il s'agit d'Alfred Alzina, un autre bon tireur,
avec son style tout en force.
L'engouement local, les passions pour
ce jeu de boules (mais peut-on utiliser le terme de jeu pour une activité
à laquelle présidait le plus grand sérieux, non exempt
de forfanterie et de suffisance pour les plus adroits ou les plus chanceux
?), conjugué peut-être à des rivalités, des jalousies
ou des aspirations de puissance locales devait conduire à créer
de toutes pièces, pratiquement simultanément, un autre boulodrome,
plus excentré, pour le BCAF ou Boules Club d'Air-de-France.
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AIR-DE-FRANCE
SPORT
BOULISTE - Le 15 courant, à 10 h. 30, à l'annexe
de la mairie, un groupe important de boulistes avait convié
les amateurs de ce sport à assister à une réunion
leffet de fonder une société de boules à
Air-de-France.
Au cours de cette réunion, furent exposés les statuts
de la future société, adoptés à lunanimité
; puis, à lélection des membres du bureau directeur
de cette société qui prend pour titre : Boule Club
de l'Air-de-France (BCAF), sont élus : président,
M. Héros Gilbert ; vice-présidents, MM. Nadal Georges
et Vitiello Georges; trésorier, Chichportiche Manuel ; adjoint,
Ripoll Jean ; secrétaire, Cholet Henri ; directeur sportif,
Matteï Jacques ; assesseurs, Mérel Raymond, Tabet Étienne,
Laugier Pierre, Galouze Ali ; délégués à
la 38ème Fédération, Héros et Cholet.
Le siège du BCAF est à lannexe de la mairie.
Meilleurs vux de prospérité à la jeune
société
cho
d'Alger du 20 janvier 1950
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Création
du Boule Club d'Air de France |
Pour
aménager cet endroit qui servait auparavant de décharge de
gravats, tous les membres du club en devenir, durent mettre la main à
la pâte pour nettoyer le terrain, le combler, le drainer, l'aplanir
et surtout construire l'impressionnant mur de pierre bleue qui soutenait
le terrain du coté de la rue en pente (qui sera baptisée plus
tard rue du Béarn).
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AIR-DE-FRANCE
BOULE-CLUB
D'AIR-DE-FRANCE DELY-IBRAHIM
Dimanche 7 mai, la société fera disputer sur son terrain
dAir-de-France, en doublettes et à la mêlée,
un concours inter membres qui sera doté des prix suivants
:
1er prix : 2 chemisettes homme offertes tes par le chemisier Étienne
Tabet ; 2ème prix : 2 bouteilles de parfum offertes par notre
barbier coiffeur Ripoll ; 3ème prix : 2 bouteilles d'anisette
offertes par notre sympathique barman Sendra.
Jet du but, 13 h 30, engagement 100 Fr. par joueur inscrit.
Le président et tous les membres du Boule-Club adressent
leurs plus vifs remerciements à nos amis Teranova Emmanuel
et Santamaria Michel, entrepreneurs, pour laide matérielle
quils ont apportée à la construction du boulodrome.
Echo
d'Alger du 4 mai 1950
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AIR-DE-FRANCE
Malgré
le temps incertain, une quinzaine de doublettes sa sont affrontées
le dimanche 7 mai, sur notre coquet boulodrome.
Après de belles parties âprement disputées,
la finale a vu la victoire de léquipe Mattéi
- Ripoll Jean qui sadjuge les deux chemisettes, battant Vitiello
fils - Ripoll père, par 13-7 ; pour le troisième prix,
victoire de Ferrer - Tabet.
Le matin, une quadrette sétait déplacée
à Bouzaréa pour participer au concours offert par
la SSB. N'ayant pu jouer par suite du mauvais temps, nos joueurs
sont revenus charmés par laccueil qui leur avait été
réservé.
Echo
d'Alger du 11 mai 1950
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Annonce
et résultats du premier concours de boules disputé sur
le nouveau terrain du BCAF |
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AIR-DE-FRANCE
BOULE-CLUB
DAIR-DE-FRANCE. Samedi'22 juillet, a 17 h. 80,
inauguration du boulodrome. Tous les adhérents sont cordialement
invités.
Echo d'Alger du
19juillet 1950 |
Annonce
de l'inauguration du boulodrome du B.C.A.F., prévue le 22 juillet
1950 |


|
Au
B..C. Air-de-France
Une
fois de plus, la jeune société bouliste dAir
de France a marqué son activité dimanche 22 juillet,
par un concours inter membres réunissant 20 doublettes.
Généreusement dotée par MM E. Tabet et Sandra,
cette compétition se déroula dans le coquet boulodrome
du BC Air de France, devant un nombreux public.
Parmi les jeux délimination, des doublettes réputées
se firent éliminer, entre autres Heros et Domenech François,
puis nos sympathiques Laugier Pierre et Serrer. En demi-finales.
encore deux vedettes du BCAF durent sincliner devant les jeunes
éléments de ce club. après une partie chèrement
disputée qui tint la galerie en émoi et qui se termina
par le résultatt de 13-10.
En finale la doublette Nadal Georges et Matteï Jacques battit
Saurel Geral et Ripoll Jean par 15-10.
Finale de jeunes qui promet de l'avenir au boulisme et surtout à
la belle société amicale que dirige avec tact et compétence
son président, M. Heros que nous tenons à féliciter.
Echo
d'Alger du 25 juillet 1951
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Concours lors
de l'inauguration du boulodrome du B.C.A.F le 22 juillet 1951 (indiqué
janvier par erreur)
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L'entrée
du boulodrome du B.C.A.F. |
Parmi les boulistes de ce BCAF (dont
Monsieur TABET fut un des derniers à assurer la présidence),
avait émergé un certain nombre de "vedettes" locales
parmi lesquels le père LAUGIER et ses fils, et d'autres dont j'ai
oublié les noms, mais aussi un de mes oncles "Loulou" FERRER,
qui occupait le poste de premier ou deuxième tireur et marquait d'un
vigoureux claquement de sandale dont il était chaussé, la
fin de son élan au moment où il envoyait sa boule destinée
à débarrasser le terrain de celle que ses adversaires avaient
placé au plus près du "boulitche".
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Annonce
de l'attribution de la médaille de la Jeunesse et des Sports
à Mr Tabet, président du BCAF
(Echo d'Alger du 21 octobre 1958) |
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Une
fameuse quadrette du BCAF ou du CBB lors d'un concours
(probablement à Alger, la casquette est de rigueur !)
Passez
la flèche sur les visages. Si elle se transforme en petite main, vous découvrirez
le nom du personnage |
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