Les Chroniques d'Air de France
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Chapitre 1 : Présentation générale
Dernière mise à jour le 11 mars 2025
Présentation générale
Air-de-France, c'est l'endroit où, après avoir quitté mon Bab-el-Oued natal, j'ai grandi et vécu de 1947, à 1962, et que j'ai du quitter à 20 ans lors de notre exode.
Situé dans le massif du Sahel, sur le versant sud du Djebel Bou-Zaria ("la montagne aux graines"), à environ 310 mètres d'altitude, et à 8 kilomètres d'Alger, ce n'était pas un village, pas même un hameau, c'était un simple lieu-dit, un peu en aval de l'Ecole Normale d'Instituteurs, à l'intersection de deux routes "goudronnées" : celle qui menait de Châteauneuf à Bouzaréah et une route de traverse, dite de Beni-Messous ou rue de Touraine, qui permettait de rejoindre celle conduisant de Châteauneuf à l'hôpital (appelé à l'époque hospice, après avoir été qualifié d'asile), sans avoir à redescendre jusqu'à l'embranchement de Chéragas.

Le carrefour, "centre" d'Air de France
cliquez sur les images pour les agrandir
Les rues d'Air de France n'étaient que de simples chemins de terre, sans trottoir, poussiéreux en été, boueux lors des pluies d'hiver. Ce n'est qu'au milieu des années 1950 que la plupart des rues furent bitumées.

LOTISSEMENT BACHELIER. - Les habitants du lotissement Bachelier communiquent qu’ils ont adressé à la municipalité de Dély-Ibrahim une demande tendant à obtenir une route d’accès, car la leur est absolument inutilisable en temps de pluie. Ils sollicitent également l’éclairage de cette rue.

Echo d'Alger du 3 novembre 1953

Ce territoire composite, aux limites imprécises, s'était constitué au cours des années 1920, de part et d'autre de ces routes, sous la forme d'une mosaïque de plusieurs lotissements qui, souvent, avaient progressivement occupé les coteaux de propriétés précédemment plantées de vignes, et qui avaient pour noms le lotissement Bachelier, le lotissement Baranès, le lotissement Lafumée, le lotissement Pascal, le lotissement Pignodel et, un peu plus tard le lotissement "La Petite Provence".
Quelques annonces parues dans l'Echo d'Alger
pour la mise en vente de divers lotissements à Air de France
Lotissement Pascal (20/10/1924 Lotissement Lafumée (25/08/1930)
Lotissement Bachelier (26/06/1930)
Lotissement "La Petite Provence" (24/05/1941)
Lotissement Baranès (02/09/1934) Lotissement Baranès (21/04/1934)

Il restait encore des terrains à lotir, vendus à moitié prix fin 1933
(Echo d'Alger du 9 novembre 1933)
Extension de la banlieue d'Alger entre 1883 et 1946
cliquez ici pour agrandir les plans
1883 1926 1946
Sur la ligne de crête, entre les vallées, deux maigres oueds, l'oued Beni-Messous et ses premiers petits affluents coulant vers l'ouest et l'oued Atoun ou M'Khacel, coulant d'abord vers le sud, puis vers l'est, enfin vers le nord, au fond du Frais-Vallon pour se jeter dans la mer à la Consolation, surgirent donc, sur des lots de 500 à 1200 mètres carrés, les premières maisons individuelles constituant ce qui fut appelé "L'Air de France" puis tout simplement "Air de France".
Les propriétaires de ces lots de "L'Air de France", un peu isolés en raison de l'éloignement des agglomérations plus anciennes de Dély Ibrahim, Bouzaréah, El-Biar ou Chéragas, décidèrent rapidement de se regrouper dans un comité, transformé en syndicat de défense des intérêts puis en syndicat d'initiative. Les premières assemblées générales se tenaient au Café des Pins puis au "square des Eucalyptus" (serait ce à l'emplacement de la future école d'application d'Air de France ?) ou devant l'école annexe (la "petite école" ?). Des noms de propriétaires bien connus des habitants d'Air de France figurent dans ces instances : Bachelier, Serror, Kuntz, Marini, Sansonnetti, Danus Alarcon, Galouze, Cormeray, Royer, Villeneuve, Zafran...
L'Écho d'Alger annonce ces assemblées générales et publie les comte rendus de ces réunions.
Assemblée générale des propriétaires le 29 juin 1933
Invitation à la réunion du 17 juillet 1934
Assemblée générale des propriétaires le 19 juin 1927 Convocation à l'A.G. du Syndicat de Défense du 2 septembre 1934 au "square des Eucalyptus"



Convocation des propriétaires du Lotissement Pascal
le 16 septembre 1932 au Café des Pins

Convocation à l'A.G. du Syndicat de Défense des Intérêts des Propriétaires du 16 mars 1941 devant l'école annexe ("petite école") Convocation à l'A.G. du Syndicat de Défense des Intérêts des Propriétaires du 2 septembre 1934

Demande en vue de constituer un dossier de soumission de travaux de première nécessité à entreprendre (7 avril 1935)

Convocation à l'A.G. du Syndicat d'Initiative et de Défense du 26 mai 1935 au "square des Eucalyptus"
Renouvellement du Bureau du Syndicat de Défense des Intérêts des Propriétaires le 10 avril 1940
Ces demeures étaient pompeusement qualifiées du vocable de "villas", avec des toits à quatre pentes douces recouverts de tuiles mécaniques et un jardin, parfois en espaliers. Une petite partie, sur le devant de la maison, était souvent consacrée à l'agrément avec diverses sortes de fleurs : arums aux cornets blancs et au pistil jaune, amaryllis roses, cannas jaunes et rouges, iris violets, rosiers odoriférants, jasmins aux effluves entêtantes, héliotropes aux senteurs enivrantes, lilas mauves au parfum plus délicat, frésias, capucines ou mufliers. L'autre partie du jardin, réduit à un rôle plus utilitaire, destiné à agrémenter la consommation familiale était planté d'arbres fruitiers : orangers, citronniers, mandariniers, grenadiers, néfliers, abricotiers (rarement des pêchers), pruniers, pommiers, poiriers, cognassiers et surtout figuiers et, parfois, cerisiers, lauriers-sauces, oliviers ou jujubiers, entre lesquels on pouvait trouver quelques planches de carottes, navets longs, radis, tomates, courgettes et aubergines rondes, concombres, melons dits "cantaloups", pastèques, artichauts violets et cardons, blettes, fèves fraîches, pois chiches ainsi que quelques plants d'herbes aromatiques : menthe, estragon, romarin, persil, céleri.
Pour la plupart, ces villas étaient constituées, pour la plupart, de quatre pièces, sur un seul niveau, agencées de part et d'autre d'un couloir central. L'une de ces pièces, aussi grande que les autres, servait de cuisine, de salle commune où étaient souvent pris les repas quotidiens. Une salle à manger, réservée aux repas de fêtes et aux réunions de famille, une chambre à coucher pour les parents, et une autre pour les enfants (partagée parfois avec la grand-mère) constituaient le reste de l'appartement.
Dans chaque pièce avait été installée une petite cheminée dont le foyer était fermé par un rideau de fer coulissant, et qui aurait dû réchauffer la maison lors des périodes de froid. A vrai dire, je n'ai, comme beaucoup, jamais vu fonctionner ces équipements pour lesquels l'approvisionnement en bois n'était en aucun cas prévu et que, de toutes façons on n'utilisait pas parce qu'ils "fumaient". Un petit poêle à pétrole, un "démon" ou un "mirus", aidé, à l'occasion, par quelques éphémères flambées d'alcool à brûler, était censé combattre le froid et surtout l'humidité des périodes automnales et hivernales et c'est à ces moyens de chauffage insuffisants que nous devions de superbes engelures aux pieds ou aux mains...
Le véritable luxe de l'époque avait fait réserver, au bout du couloir, une petite pièce : les toilettes, que l'on n'appelait pas autrement que "les cabinets" avec comme cuvette, un vrai "trône" et non pas des cabinets "à la turque". Pas de salle de bain ou même de cabinet de toilette et pour cause, ces villas ne disposaient pas alors d'eau courante. Un puits au fond du jardin assurait l'alimentation en eau potable et des citernes en maçonnerie, souvent enterrées, récoltaient les eaux de pluie, collectées par les gouttières des toitures, permettant de couvrir les besoins de toilette corporelle et des lessives, le surplus pouvant être consacré à l'irrigation des légumes du jardin. Après le raccordement au réseau électrique, certains installèrent une pompe électrique pour remonter l'eau du puits jusqu'à une cuve placée sous le toit, servant de réserve toujours disponible et permettant d'avoir "l'eau au robinet", l'évier (on disait le potager) servant à l'occasion de lavabo.
Mais, au fur et à mesure du développement du village, on vit s'édifier des constructions plus luxueuses, dont celle de Monsieur Slama qui fut inaugurée en grandes pompes le 5 avril 1934.
Inauguration de la villa de Monsieur Slama
Ce n'était pas par hasard que le lieu avait été dénommé "Air de France" car l'été il y faisait agréablement plus frais qu'à Alger, mais en automne et en hiver, bien que la température ne descende pratiquement jamais au-dessous de + 5 ou + 6 degrés, la froide humidité, renforcée par le vent d'Est, nous transperçait malgré l'épaisseur de nos vêtements, notamment lors de "vagues de froid" !

AIR-DE-FRANCE

LE FROID. — La vague de froid qui sévit en ce moment dans tout le pays affecte particulièrement nos hauteurs où règne une température à peu près uniforme de +4 degrés le jour et de +1 la nuit.

Echo d'Alger du 6 janvier 1954

Et, exceptionnellement, il pouvait même tomber de la neige !
Cette neige couvrait alors tout le massif de la Bouzaréah et si elle tombait aussi à Alger, les chutes de neige étaient bien plus abondantes, la couche était plus épaisse et fondait plus lentement avec l'altitude. En 1905, le 3 janvier la neige a fait le bonheur des photographes qui ont immortalisé cet événement sous la forme de cartes postales.

1905 la neige à Alger bd Carnot 1905 la neige au Fort l'Empereur 1905 la neige sur la massif de Bouzaréah
Ainsi, quelque temps plus tard, dans les années 1930, la neige était encore tombée à Air de France.
Dans les années 1930, René Bachelier, rue du Valois, à l'angle de la rue du Velay, à droite.

Et le 1er février 1954 vers 15 heures 30, les habitants d'Alger et de sa banlieue ont été surpris par des chutes de neige. Les routes ont rapidement été recouvertes d'une épaisse couche, entraînant une paralysie de la circulation vers les hauteurs : la route du Frais Vallon était coupée par la chute des eucalyptus, brisés par le poids de la neige, et entre la caserne d'Orléans et Saint Raphaël, les trolleybus des lignes 5 (Châteauneuf), 6 (Bouzaréah) et 7 (Ben Aknoun) étaient arrêtés tout au long du parcours, soit parce qu'ils ne parvenaient pas à avancer dans les côtes à cause des chaussées rendues glissantes, soit parce que l'alimentation électriques avait été sectionnée. A Air de France, la couche de neige devait atteindre quelques bons centimètres et, le lendemain matin, bien qu'il y eut un soleil éclatant, elle n'avait toujours pas fondu, et les transports en commun n'avaient pas encore été rétablis, ce qui entraîna une journée de congé imprévue pour beaucoup et, pour les jeunes, l'occasion de faire des bonhommes de neige et des batailles de boules de neige.

AIR-DE-FRANCE


LA NEIGE. — La chute de neige qui a commencé lundi a 14 h. 45 et s’est terminée à 20 heures, a recouvert notre localité d’une couche de 30 centimètres environ, couche qui a persisté la nuit.
Nous avons été coupés de la ville et bon nombre de nos concitoyens sont rentrés d’Alger à pied. D’importants dégâts dans les lignes téléphoniques ont été enregistrés, ainsi que de multiples chutes de branches d’arbres, en particulier sur le chemin de l’école.
A 10 heures, le chasse-neige a traversé notre localité, offrant à la population un spectacle inusité et rétablissant les communications principales.

Echo d'Alger du 2 février 1954

le 2 février 1954 il a fortement neigé à Air de France
Sous la neige, l'école et le terrain vague sur lequel sera implantée la mairie annexe
Février 1954, Parc de Miremont, les enfants Brionès ont fait un joli et impressionnant bonhomme de neige devant leur villa.
En février 1954, autour du bonhomme de neige, la famille Brionès devant leur villa au Parc de Miremont
En 1958, il neige de nouveau en abondance à Air de France, pour le plus grand bonheur des enfants qui font immédiatement un bonhomme de neige.
Toujours en 1958, on pose pour la photo dans la neige au Café des Pins
Mais d'où vient le nom d'Air de France ?
Charles Goujon le petit fils de Gilbert Bachelier nous précise que lorsque son grand-père a loti le quartier, il lui a donné ce nom d'Air de France car, disait-il, cela lui rappelait son Auvergne natale.
Bien plus tard, lorsqu'il fut décidé par la mairie de Dély-Ibrahim, de baptiser les rues de ce quartier, nommé Air de France, c'est tout naturellement qu'elles reçurent les noms de provinces de France.
Gilbert Bachelier, le créateur d'Air de France, et son épouse
Plus tard, après la fin de la seconde guerre mondiale, au début des années 1950, alors que les limites de la ville d'Alger se révélaient un peu étriquées et que l'évolution des moyens de communication, avec le développement des transports en communs associé à l'essor des véhicules individuels (voitures, motos puis scooters Vespa, Lambretta et Rumi), donnait l'impression de raccourcir les distances, de nouveaux lotissements, plus modernes, plus cossus, s'implantèrent sur les espaces laissés encore libres entre l'Air-de-France originel et la route de Châteauneuf à Chéragas
Le lotissement "La Petite Provence"
Le lotissement de la "Petite Provence" dont l'aménagement devait commencer au début des années 40 ne le fut qu'au début des années 1950 et encore que sur une partie de l'espace situé en aval de l'école d'Application d'Air de France. Le salon de coiffure de Mme Amato et la pâtisserie Pellegrino "Sainte Marie" s'y installèrent dans un ensemble de 6 boutiques dont l'une laissée libre servit pendant quelques années à la messe du dimanche en l'absence d'autre lieu de culte.
Lotissement "la Petite Provence"
(Echo d'Alger du 24 mai 1941)

COUR D'APPEL
L’affaire du lotissement de la "Petite Provence"
Le vendeur est débouté et les propriétaires des lots
obtiennent gain de cause

La première Chambre civile de la Cour d’Appel, présidée par M. Durand a statué hier sur l’affaire du lotissement de la "Petite Provence", près de Bouzaréa.
Il y a une dizaine d'années, M. Atlan avait acheté 5 hectares de terrain qu'il avait convertis en lotissements. La valeur en était de 200.000 francs, la moitié payable comptant, le solde étant constitué par une hypothèque. De nombreux acheteurs se présentèrent et les lots leur furent cédés sur plan, tandis que les sommes versées étaient censées alimenter les travaux d'aménagement du terrain.
Quand les futurs propriétaires se présentèrent ils se rendirent compte que M. Atlan n'avait pas tenu ses engagements : les terrains étaient impropres à la construction et le vendeur fut assigné en novembre 1943 devant le Tribunal civil.
L’affaire traîna en longueur, M. Atlan se retrancha derrière l'ordonnance du 21 avril 1945, dite de "spoliation".... Finalement, l’affaire fut plaidée le 1er février dernier : M. le bâtonnier Charpentier, du barreau de Paris et Me Ghanassia, d’Alger défendant la thèse de M. Atlan, tandis que Me Becker, soutenait les 24 acquéreurs.
Hier matin, M. Atlan, a été débouté purement et simplement et les acquéreurs ont obte
nu gain de cause.

L’affaire du lotissement de la "Petite Provence" devant la Cour d'Appel d'Alger
(Echo d'Alger du 8 février 1951)

AIR-DE-FRANCE

LES PROPRIÉTAIRES DU LOTlSSEMENT « LA PETITE PROVENCE » sont priés d’assister à l’assemblée générale annuelle du syndicat qui aura lieu dimanche 22 mars, a 9 h., au restaurant « Le Mas ». lotissement Pascal.

Convocation à l'Assemblée générale des propriétaires de "la petite Provence"
Echo d'Alger du 15 mars 1953
Le lotissement Chevalley
Plus bas, plantées sur la propriété de Monsieur Maurice Chevalley, située entre la route du Frais-Vallon, l'embranchement de Chéragas, la route de Bouzaréah et la "traverse" du camp Tabet, les vignes qui produisaient un vin renommé le "Clos des Coteaux" (dont on peut trouver la publicité sur quelques cartes postales d'Alger ou des environs, datées de 1911), firent place à un nouveau lotissement qui prit le nom de son propriétaire.
Publicité pour les vins du "Clos des Coteaux" de Mr. Maurice Chevalley,
propriétaire-viticulteur à Bouzaréah, imprimée sur des cartes postales d'Alger.
Carte postale d'Alger, le boulevard de la République avec une publicité du "Clos des Coteaux" Carte postale du Ravin de la Femme Sauvage avec une publicité du "Clos des Coteaux" Verso de la carte écrite en 1909 et signée par Mr Chevalley au Château de Chexbres en Suisse
Avis de décès de Monsieur Chevalley le 12 décembre 1923
(Echo d'Alger du 13 décembre 1923)
De même, les vignobles laissèrent progressivement place au Parc de Miremont, avec ses petits immeubles du Printania et du Mansouria
Et, au-delà du lotissement Chevalley , au lotissement de Clairval

DELY-IBRAHIM

AVIS D’ENQUÊTE. — Le maire prévient ses administrés que, par application du décret du 5 janvier 1922, modifié par le décret du 24 octobre 1925, une enquête de commodo et incommodo
d’une durée de quinze jours, à compter du 5 juin, est ouverte à la mairie de Dély-Ibrahim sur le projet de lotissement Clairval, présenté par la SNEINA d’une propriété sise en bordure de la
route de Chéragas, après le lieu dit « Bassin Fougeroux ».
Pendant ce délai de quinze jours, les pièces du projet resteront déposées à la mairie de Dély-Ibrahim où les intéressés pourront en prendre connaissance et consigner leurs observations sur le registre d’enquête ouvert à cet effet, tous les jours de 8 h. à 11 h. 30 et de 15 h. à 18 h., sauf le samedi après-midi.

Echo d'Alger du 4 juin 1953

Projet de lotissement "Clairval"
et aux impressionnants ensembles constitués par les groupes d'immeubles de l'ARMAF et ceux des Cités Fougeroux et de la Police.
Le Parc de Miremont
Publicité pour Le Parc de Miremont
Echo d'Alger du 6 juillet 1952
Publicité pour la vente d'appartements dans l'immeuble "le Printania"
Echo d'Alger du 8 mars 1953

LOTISSEMENT DU PARC DE MIREMONT.
Au cours de l’assemblée générale du 30 novembre un bureau provisoire du syndicat a. été constitué.
Président : M. Cebeillac ; secrétaire : M. Orfila. ; trésorier : M. Gouttepiffre ; assesseurs : Mme Joly, M. Solbès.

Echo d'Alger du 5 décembre 1952

Assemblée Générale des propriétaires le 30 novembre 1952

SYNDICAT LOTISSEMENT PARC DE MIREMONT Propriétaires de lots sont avisés que l’assemblée générale aura lieu dimanche 1er mars à 10 h., salle du conseil, mairie de Bouzaréa, pour la désignation des membres du bureau définitif. A cet effet les candidats sont invités à se faire connaître par écrit au secrétaire du syndicat, mairie Bouzaréa avant samedi 21 février (date de la poste) en indiquant nom, prénoms, date naissance, lieu et profession, n° du lot. L’ordre du jour de l’A.G. est ainsi fixé : C.R. par le président des travaux du bureau provisoire, discussion et approbation statuts élaborés par le bureau provisoire, fixation cotisation 1953, questions diverses, élections membres et dépouillement scrutin. Les propriétaires qui désireraient faire inscrire des questions à l’ordre du jour sont priés de les faire connaître avant samedi 21 février.

Echo d'Alger du 13 février 1953

PARC DE MIREMONT. - Assemblée générale. - L’assemblée générale a eu lieu dimanche dans la salle de la mairie. Après l’appel des propriétaires, M Cebeillhac, président du bureau provisoire, rappela les diverses démarches effectuées par le syndicat et remercia au nom de tous M. Essartier, maire, et la municipalité, pour l’aide apportée par eux aux demandes des habitants du lotissement parc de Miremont. Les statuts furent ensuite approuvés à l’unanimité. Passant à l’élection des
membres du syndicat définitif, l’rassemblée désigna à l’unanimité : MM. Cebeillhac, Solbès, Mme Joly, MM. Lamielle, Cancemi, Roye. Gouttepiffre, Orfila La cotisation pour l'année 1953 a été fixée à 1.000 francs par an

Echo d'Alger du 24 mars 1953

SYNDICAT PARC DE MIREMONT.
- Les membres désignés au cours de l’assemblée générale du 22 mars se sont réunis le mercredi 25 mars et ont constitué définitivement le syndicat obligatoire comme suit :
MM. Cebeilhac Lucien, président ; Solbès Antoine, vice-président ; Orfila Louis, secrétaire ; Royé Gilbert, adjoint ; Cacemi Gaspard, trésorier ; Gouttepiffre Antony, adjoint ; Mme Joly et M. Lamielle, assesseurs.
Les propriétaires désireux de régler la cotisation de l’année 1953, fixée à 1.000 francs, peuvent s’adresser chez M. Gouttepiffre, parc de Miremont, lot numéro 24

Echo d'Alger du 27 mars 1953

Convocation, Assemblée Générale et bureau du syndicat des copropriétaires (22 et 23 mars 1953)

Face à la multiplication et à l'extension rapide des nouveaux lotissements de plus en plus éloignés des centres des villages, la mairie confia la mission de ramassage régulier des ordures ménagère dans ces lotissements

ORDURES MENAGERES. — A partir du 1er octobre, les ordures ménagères seront ramassées par un nouveau adjudicataire. La voiture -passera régulièrement au lotissement Chevalley, Panorama, Parc de Miremont, Deux Piliers, Petite Provence,, etc. Les habitants sont priés de mettre dès le matin, 7 h. 30, les poubelles fermées devant leur habitation.

Echo d'Alger du 30 septembre 1954

Les transports en commun

Avant cette époque, pour aller d'Alger à Air-de-France ou Bouzaréah, les transports en communs se résumaient à la ligne de tramways jaunes des Transports et Messageries du Sahel dont les initiales TMS avaient été détournées par les usagers en "Très Mal Servis" en raison de la ponctualité aléatoire des convois et du confort spartiate des voitures. Cette ligne partant de la Place du Gouvernement, à Alger, ne dépassait pas Châteauneuf où la compagnie avait son terminus et son dépôt et de là, il fallait attendre un hypothétique autobus aux horaires improbables pour espérer poursuivre sa route. En 1924, les Messageries Algériennes desservaient Bouzaréa par autobus, avec une antenne pour le service de l'Ecole Normale avec 6 allers-retours en semaine (et 9 le dimanche pour les amateurs du "bon air dela campagne")
En 1930, la Société des Autos-Teams Algériens créait une desserte de Bouzaréa via Air de France (3 allers-retours par jour) à partir du Lycée Bugeaud par la rue Rovigo ou par le Rampe Valée et El-Biar
Au 1er janvier 1930, desserte d'Air de France par les autobus de la Société des Autos-Trams-Algériens
Face au développement de l'urbanisation les TMS mirent en service des autobus sur le trajet Place du Gouvernement Bouzaréa avec des horaires permettant aux habitants d'Air de France d'aller travailler à Alger (avec un départ matinal à 7 heures) et de regagner leurs foyers en fin de journée (entre 17 h 45 et 20 h).
En 1938 les CFRA reprenaient la ligne Place du Gouvernement - Bouzaréah avec des autobus. Peu après la fin de la guerre, le 28 octobre 1947, la ligne était ouverte aux trolleybus (on disait les trolleys) chocolat et crème des CFRA (puis bleu ciel et blanc de la RDTA) de la ligne numéro 6 de Bouzaréah à Alger (Place de la Régence) qui parcouraient de façon moins irrégulière et plus fréquente la route qui traversait le village avec arrêts à l'Ecole Normale, à Air-de-France (carrefour), au Lotissement Pascal, au Parc de Miremont et au Lotissement Chevalley.

Inauguration d’un trolleybus
Alger-Bouzaréah

Samedi matin, la Cie des C.F.R.A. inaugurait. à 10 heures, la nouvelle ligne de trolleybus qu’elle vient de mettre au point non sans de nombreuses difficultés entre Alger et la Bouzaréah.
Une cérémonie intime réunissait dans la salle de la mairie de Bouzaréah, trop petite en la circonstance, les invités du Conseil municipal et de la Mairie.
Parmi ceux-ci nous avons noté la présence de M. Lavaysse, secrétaire général de la Préfecture, représentant M. Périmer ; M. Martinelli, maire la Bouzaréah ; M. R. Laquière, conseiller général, délégué aux transports ; B. Bernard, directeur des C.F.R.A. ; M. Varcollier, directeur honoraire ;
M. Delavergne, directeur des T.A. ; M. Chevalier, conseiller général ; M. Ferrandon, représentant le maire d’El-Biar ; M. Marini, premier adjoint de Dely-Ibrahim ; M. Laparre, ingénieur, chef d'exploitation aux T.A. ; M. l’ingénieur Glabek et de nombreux collaborateurs de la Cie des C.F.R.A. et représentants du personnel.
Au cours du vin d’honneur, M. Bernard, M. Martinelli et M. R. Laquière ont, en quelques mots, souligné l’importance de ia nouvelle initiative, remerciant tous ceux qui ont prêté un si large concours à sa réalisation.
Notons, pour finir, que la tâche de la Cie ne s’arrêtera pas en si bon chemin et qu’on envisage sous peu l’aménagement des lignes de trolleybus Alger-Baïnem et Alger-Maison-Carrée.

Echo d'Alger du 28 octobre 1945

Trolleybus Aiger-Bouzaréa

A dater du dimanche 28 octobre un service direct est prévu comme suit :
En semaine. — Premier départ ; d’Alger 5 h. 30, de Bouzaréa 6 h. ; dernier départ : d’Alger 20 h. 20. de Bouzaréa 21 h.
Dimanches et fêtes. — Premier départ : d’Alger 6 h. 20, de Bouzaréa 7 h. ; dernier départ : d'Alger 20 h. 20, de Bouzaréa 21 h.
Consulter les horaires détaillés dans les divers arrêts du réseau.

Echo d'Alger du 27 octobre 1945

L'arrêt "Air de France initialement situé sous la marquise du café Saurel qui servait d'abri apprécie en cas de pluie, fut déplacé de l'autre coté du carrefour, entre la boutique du "moutchou et la café des Pins (Ordinez). Mais en l'absence d'abri le comité de défense ses intérêts d'Air de France et la mairie de Bouzaréa intervinrent auprès de la RDTA pour que l'arrêt de trolleybus soit agrandi et couvert

Nous rappelons que ce comité a déjà œuvré pour l’amélioration et l’aménagement du nouvel arrêt du trolley d’Air-de-France et que nous poursuivons les démarches déjà entreprises pour faire obtenir satisfaction à notre pétition.

Echo d'Alger du 20 octobre 1954

COMMUNIQUE DE LA MAIRIE. — Le maire de la commune de Bouzaréa informe les habitants d’Air-de-France qu’une entente étant intervenue entre la mairie de Bouzaréa et la R.D.T.A. l’arrêt, des trolleybus d’Air-de-France qui se trouve sur le territoire de la commune va être agrandi et couvert.

Echo d'Alger du 22 octobre 1954
Itinéraire des trolleybus de la ligne 6 qui est commun jusqu'àChâteauneuf avec celui de la ligne 5
(Alger-Guide)
Horaires des trolleybus de la ligne 6 et
des autobus de la ligne 16 des CFRA au 30 juin 1952
Echo d'Alger du 29 juin 1952
Horaire des trolleybus de la ligne 6 des CFRA au 2 mai 1953. Le développaient du quartier avait imposé une augmentation de la fréquence des dessertes
Echo d'Alger du 2 mais 1953
Au milieu des années 1950, il y eut même un nouvelle ligne d'autobus, le 6 barré, qui suivait le même parcours de Bouzaréah aux Tagarins puis au niveau de la Garde Mobile, empruntait la nouvelle avenue De Lattre de Tassigny pour atteindre la Grande Poste (Plateau des Glières).
Horaires de la RDTA (trolleybus ligne 6 Alger-Régence - Bouzaréah, autobus ligne 6 barré Plateau des Glières - Bouzaréah, autobus ligne 16 Alger - Bouzaréah par le Frais-Vallon)
Echo d'Alger du 1er octobre 1958,
L'augmentation de la fréquentation conduisirent les CFRA à envisager, suite à la demande d'un syndicat de propriétaires, aux heures de pointe, une modification du roulement des trolleybus de la ligne 6, ne prenant d'Alger à Châteauneuf, que des voyageurs pour les arrêts au delà de Châteauneuf, avant de remplacer progressivement les petits trolleybus à 2 portes Vetra CS60 de 60 places par de plus grands trolleybus à 3 portes Vetra VBA de 80 places

AIR-DE-FRANCE

SYNDICAT DES PROPRIÉTAIRES DES LOTISSEMENTS BACHELIER ET VIDAL-RICOME. Le bureau nous informe qu'il a demandé à la direction des CFRA d’envisager une modification
de roulement en ce qui concerne le trolleybus numéro 6, Alger-Bouzaréa.
La suggestion consiste à faire observer aux convois tous les arrêts dans le sens Alger-Bouzaréa. pour permettre aux voyageurs de monter, mais de n'autoriser aucun de ceux-ci à descendre avant la Cité militaire.
Le trajet du numéro 6 serait ainsi exclusivement réservé aux usagers de la Cité militaire, d’Air-de-France et de Bouzaréa, et la modification proposée épargnerait certainement de longues et pénibles attentes aux voyageurs.
Souhaitons que la direction des CFRA réserve bon accueil à notre suggestion.

Echo d'Alger du 23 janvier 1954
Le problème de l’alimentation en courant électrique de nouvelles lignes de transports en commun associé à l’’intensification du trafic ont conduit les CFRA à envisager, en accord avec l’E.G.A., la création de sous-stations électriques dont celle qui sera construite à Béni Messous


En présence des personnalités de l’E.G.A.
La sous-station de Beni-Messous
a été officiellement inaugurée

Sur la route de Chateauneuf à Chéragas, une centaine de mètres après l'embranchement de la Bouzaréa, s‘élève sur la droite une construction élégante aux lignes sobres. C'est la nouvelle sous-station de Beni-Messous qui reçoit du courant de 10.000 volts et le transforme en 500 volts, destiné à l'alimentation des lignes de trolley des C.F.R.A. desservant les localités environnantes. Cette installation moderne, automatique, n‘utilise pas de personnel et a un rendement élevé.
Hier matin, à 10 heures, la sous-station a été officiellement inaugurée en présence de nombreux élus algériens et du département. Les personnalités ont été reçues par MM. Maisonneuve, président du conseil d’administration de l‘E.G.A., et Veckel, directeur général. De nombreux directeurs de l’E.G.A. assistaient également à cette manifestation. Signalons que le bâtiment a été construit sur un terrain appartenant
à l'autorité militaire qui l'a cédé obligeamment à l'administration. Ainsi une nouvelle étape du projet tendant à desservir la grande périphérie algéroise par trolleybus a été heureusement franchie.

Echo d'Alger du 12 octobre 1949

Inauguration de la sous-station de Beni-Messous
Administrations et services publics
Air-de-France, bien que plus proche de Bouzaréah, faisait partie administrativement de la commune de Dély-Ibrahim bien que le village en soit bien plus éloigné que celui de Bouzaréah. D'ailleurs certains candidats à la mairie de Bouzaréah avaient, dans leurs professions de foi dès les élections municipales du 5 mai 1912, souhaité le rattachement à Bouzaréah de la partie de la commune de Dély-Ibrahim (comprenant notamment Air de France) enclavée dans le territoire de la commune de Bouzaréah
A Air de France, il n'y avait pas de bâtiments publics officiels. Pas de mairie (à l'exception, à partir de 1948, de la petite salle pompeusement appelée "mairie annexe" située rue du Bourbonnais, en face de l'épicerie Nadal, et qui, en dehors des permanence des élus, ne servait guère qu'au garde-champêtre...) jusqu'à la mise en place des Délégations Spéciales, avant le rattachement au 7ème arrondissement du Grand Alger avec El-Biar et Dély-Ibrahim.

AIR-DE-FRANCE

Mairie. — Le maire de Dély-Ibrahim porte à la connaissance des habitants de l’« Air de France » qu'une permanence de la mairie est établie, Villa Calori, dans un local tout spécialement aménagé à cet usage. M. le secrétaire de mairie se tiendra à la disposition du public, pour la délivrance de tous actes administratifs, tous les mardis et vendredis de 8 à 11 heures.

Echo d'Alger du 14 juillet 1948

AIR-DE-FRANCE

GARDE CHAMPÊTRE. - Nous souhaitons la bienvenue à M. Henri Bagou, entré depuis hier en fonction comme garde champêtre à Air-de-France, commune de Dély-Ibrahim, M. Torre reprenant son poste au village.
M. Bagou, qui a exercé les fonctions de garde pendant quelques années, veillera sur notre sécurité et assurera la police communale avec amabilité et fermeté.

Echo d'Alger du 3 janvier 1954

Nomination de M. Bagou, premier garde champêtre d'Air de France
Puis, le fils du coiffeur Ripoll occupa vers la fin des années 1940 les fonctions de Garde Champêtre dont l'autorité se borner à faire respecter les règlements communaux, notamment pour verbaliser encas d'utilisation de pétards dont tous les enfants du quartier appréciaient les détonations

AIR-DE-FRANCE

SERVICE DE GARDE. — Lundi 8. pharmacie Tillot de garde toute la journée.
PÉTARDS. — En raison des nombreux accidents qui se produisent chaque année à la même époque, par l’utilisation des pétards, le maire fait appel aux parents pour qu’ils interdisent ce genre de jeux à leurs enfants. Le garde champêtre verbalisera
.

Echo d'Alger du 7 novembre 1954

Mais, lorsqu'un cas de rage eut été signalé dans une commune voisine, il fut chargé de recenser les chiens susceptibles d'avoir été contaminés et dut, à contre cœur, en abattre quelques uns avec son arme de service.

AIR-DE-FRANCE

CONSEIL MUNICIPAL. — Le conseil municipal se réunira samedi 31, à 14 heures, en séance publique, à la mairie de Déiy-Ibrahim. L'ordre du jour comprend le vote du budget pour 1950,
vote des centimes additionnels et diverses questions d’intérêt général.

RAGE. — Un cas de rage ayant été signalé dans une commune voisine, le maire rappelle aux habitants que les chiens ne doivent circuler sur la voie publique, que tenus en laisse et muselés.
Toute infraction fera l’objet d’un procès-verbal ou de la capture de l'animal.

Echo d'Alger du 30 décembre 1949

AIR-DE-FRANCE

Une permanente de la mairie de Dely-Ibrahim a été ouverte à Air-de-France. Elle fonctionne régulièrement les mardi et vendredi de chaque semaine, de 8 h. 15 à 11 h. 15, ou le secrétaire générai de la mairie, M. Henri Janot, fera sur place toutes les opérations. C’est une réalisation de notre nouveau conseil municipal dirigé par M. Paul Casanova, maire. La population entière l'en remercie.

Echo d'Alger du 16 décembre 1947


AIR-DE-FRANCE

Mairie. — M. Castell Christophe, 1er adjoint au maire, a l’honneur d’informer les habitants de l’Air-de-France, qui auraient des desiderata à formuler. qu’il se tient, à leur disposition tous les mardis et vendredis de 9 à 11 h. en son bureau de l’Air-de-France (siège de la permanence).

Echo d'Alger du 20 juillet 1948


(Echo d'Alger du 27 novembre 1949)
Le Conseil Municipal de Dély-Ibrahim décide la mise en service d'une lampe supplémentaire (!) à Air de France et l'installation du téléphone à l'annexe de la mairie et demande aux CFRA de maintenir la chaîne à l'arrêt d'Air de France

AIR-DE-FRANCE

Communiqué de la mairie. -- Le maire informe la population d'Air-de-France qu'à compter du mardi ler février 1949, les ordures ménagères seront enlevées régulièrement par le service municipal, les mardi et vendredi de chaque semaine.
Les poubelles réglementaires devront donc être placées devant les habitations,
les jours indiqués ci-dessus et à partir de 8 heures.
En raison de l'institution de ce service, tout jet d'ordure sur la voie publique sera sanctionné
.
Coupure de l'Echo d'Alger du 26 janvier 1949 informant que les ordures ménagères seront enlevées par les services municipaux
Conseil municipal de Dély Ibrahim : vote, sur proposition de MM. Mestoura et Bachelier, de la création d'une école de filles et école maternelle, intensification de l'éclairage du quartier et construction d'égouts. En 1962 aucun de ces équipements n'avait vu le jour
(Echo d'Alger du 7 novembre 1950)
Divers avis

AIR-DE-FRANCE

ORDURES MÉNAGÈRES. - Afin de faciliter le ramassage des ordures ménagères par camionnette, il est prescrit aux habitants de disposer les poubelles devant les entrées avant 7 heures du matin. L’enlèvement ne se fera en aucun cas à l'intérieur des propriétés.
D’autre part, il est recommandé de se munir de poubelles métalliques du modèle réglementaire. A titre transitoire, ces poubelles pourront consister en des récipients faciles à soulever et munis de couvercles
.

Echo d'Alger du 18 octobre 1953

Prescriptions pour le ramassage des ordures ménagères

AIR-DE-FRANCE

APPEL A LA POPULATION. — Le maire de Dely-Ibrahim adresse un pressant appel à la population d'Air-de-France pour qu'elle participe à la souscription publique qui est, ouverte
en faveur des victimes de la catastrophe de la région d’Orléansville.
La liste de souscription est déposée au bureau annexe de la mairie où le garde-champêtre recevra les dons.
Cet appel à l’esprit de fraternité humaine sera certainement entendu de tous, merci d’avance.

Echo d'Alger du 12 septembre 1954

Souscription en faveur des sinistrés du séisme d'Orléansville

AIR-DE-FRANCE

RAMASSAGE DES ORDURES. — En raison de la fête de l'Achoura, les ordures ménagères seront ramassées lundi 6 septembre après-midi au lieu du mardi matin 7 septembre.

Echo d'Alger du 4 septembre 1954

Modification du ramassage des ordures en raison de l'Achoura

ORDURES MENAGERES. — En raison des fêtes, le ramassage des ordures aura lieu les vendredi 24 après-midi et vendredi 31 après-midi, au lieu des samedi 25 et samedi 1er janvier.

Echo d'Alger du 22 décembre 1954
Modification du ramassage des ordures en raison des fêtes de Fin d'Année
A Air de France, il n'y avait pas non plus de place centrale, pas de marché, pas de bureau de poste : juste une unique boite aux lettres qui avait été détruite lors de l'incendie de la boulangerie Torrès et qui fut remplacée quelque temps après

P.T.T.. - Les habitants rappellent à l'aimable attention des P.T.T. que l'unique boite aux lettres de la région, détruite au cours de l'incendie de la boulangerie Torrès, le 10 décembre n'a pas été remplacée, ce qui constitue une gène certaine pour les usagers.

Echo d'Alger du 6janvier 1954

BOITE AUX LETTRES. - Nous avons vu avec plaisir réapparaître la boite aux lettres d'Air-de-France à son ancien emplacement

Echo d'Alger du 19 janvier 1954

BOITE AUX LETTRES. —. La boite aux lettres du centre a repris place son ancien emplacement, sur l’immeuble Torrés. Une deuxième boite sera prochainement mise en service lorsque fonctionnera la Recette, auxiliaire.

Echo d'Alger du 2 octobre 1954

En raison de l'étendue du village, une seconde boite aux lettres, plus excentrée, fut installée, peu de temps après, au lotissement Pascal

BOITE AUX LETTRES. — Le maire avise les habitants des lotissements d’Air de France qu’une boite a été placée immeuble Khalef, lotissement Pascal. Ils pourront y poster leur courrier.

Echo d'Alger du 1er décembre 1954
Air de France, étant rattachée, pour les PTT, à Bouzaréa (l'adresse postale étant "Air de France par Bouzaréah"), les habitants étaient contraints de se déplacer à la poste de Bouzaréa pour effectuer les opérations postales courantes : envois de recommandés, de mandats postaux, etc...
Le syndicat des propriétaires des lotissements Bachelier et Vidal-Ricôme demanda donc à la mairie de Dély ibrahim, parmi plusieurs autres souhaits (amélioration de l'état de routes qui n'étaient alors que des voies en terre) d'appuyer leur demande d'ouverture d'une recette postale à Air de France

LE SYNDICAT DES PROPRIETAIRES DES LOTISSEMENTS BACHELIER ET VIDAL RICOME a envoyé au maire de la commune de Délv-Ibrahim une première lettre lui demandant de bien vouloir aider les propriétaires à améliorer l’état de leurs routes par des décisions municipales. Dans une seconde lettre il le prie d’appuyer la demande d’ouverture d’une recette postale à Air-de-France faite par le svndicat.
Nous pouvons informer la population que la création tant attendue de ce bureau est en bonne voie de réalisation.
Les nombreuses améliorations à notre sort de « mal lotis » ne seront réalisables que grâce à l’union de tous les propriétaires des lotissements.

cho d'Alger du 5 février 1954
Cette recette postale auxiliaire, tenue par Mme Cabanis, fut ouverte un peu plus tard, rue de Valois, permettant ainsi de faire sur place la plupart des opérations postales courantes
Coupure de l'Echo d'Alger du 4 octobre 1958 annonçant la réouverture de la Recette Postale (tenue par Madame Cabanis) ainsi que service de garde de la pharmacie Malaisé
Pas de marché, pas de gare, pas de monument aux morts, non plus : les Anciens Combattants étaient donc toujours partagés entre les commémorations se déroulant à Dély Ibrahim et celles ayant lieu à Bouzaréa...
Il n'y avait évidemment pas de lieux de culte dignes de ce nom :
- Pas d'église (les catholiques d'Air de France étant successivement dépendants de la paroisse de Bouzaréah dirigée par l'abbé Suchet puis de celle de Dély-Ibrahim avec les abbés Serralda et Neau, et de nouveau de celle de Bouzaréah). Vers le milieu des années 1950, des kermesses furent organisées en vue de recueillir des fonds destinés à l'édification de l'église d'Air de France sur un terrain acquis par l'Archevêché d'Alger et situé près de la Laiterie Djaffer mais les travaux furent irrémédiablement interrompus au début des années 1960, alors que les murs atteignaient à peine une hauteur de 2 mètres...
- Pas de mosquée, non plus. Ce n'est qu'au milieu des années 1950 que, grâce à une souscription auprès des fidèles musulmans, une école coranique (évoluant en mosquée à la fin des années 1950) était ouverte rue de Picardie, à l'emplacement d'une ancienne menuiserie.

Mais on pouvait cependant sentir vivre une âme, un cœur, qui, selon l'âge et le sexe des ses habitants, s'exprimait autour de deux ou trois deux pôles : les cafés et les boulodromes pour les hommes, les commerces d'alimentation pour les femmes, l'école primaire pour les jeunes.


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Paulette OrdinezRobert OlivèsAlain OrdinezGuy "Matou" Olivès Robert OlivèsGuy "Matou" Olivès