La Rue du Dauphiné
(d'après les souvenirs d'Odette Barfety et Christian Roux)
Dernière mise à jour le 31 octobre 2014
Retour Sommaire Rue d'Alsace Rue du Bourbonnais Rue du Languedoc Rue de Picardie Rue de Vendée
- Rue d'Auvergne Rue de Bourgogne Rue du Loiret Rue de Touraine Rue du Vercors
Le Centre Rue du Béarn Rue de Bretagne Rue de Lorraine Rue du Valois Rue du Vivarais
Route de Beni-Messous Rue du Berry Rue du Dauphiné Rue de Normandie Rue du Velay -
Grâce à la mémoire et aux souvenirs de quelques anciens habitants d'Air de France, nous avons pu localiser un certain nombre de rues qui avaient été baptisées de noms des provinces de France. Les noms de ces rues ont ainsi pu être placés sur le plan d'Air de France en 1958 que Théo Bruand a reconstitué. Théo, que nous remercions vivement, nous a donné l'autorisation de reproduire ce plan et de le placer sur le site. La partie de ce plan ci-dessous, est focalisée sur la rue du Dauphiné. Nous n'avonsencore que peu de renseignements pour y placer les noms de ses habitants dans les années 1947-1962. Odette Barfety et Christian Roux se sont concertés pour localiser en partie les demeures des habitants de cette rue. Nous faisons appel à la mémoire de chacun pour compléter la documentation de ce plan et l'histoire de cette rue. Merci par avance.
Et quels étaient les noms des 2 rues qui coupaient la rue du Dauphiné ? L'une reliait la rue du Dauphiné à la rue du Languedoc, l'autre étant une impasse...

Au cœur du lotissement Lafumée, la rue du Dauphiné, longue d'environ 350 mètres, allait du "Rond-point du transformateur", une petite tour qui abritait un distributeur d'Électricité de l'E.G.A. (Électricité et Gaz d'Algérie) jusqu'à la rue de Touraine (route de Béni-Messous) en face de la caserne des Transmissions.
Là, avant la "villa Torrès",il y avait "la maison des Caroubiers" appelée ainsi en raison de l'immense arbre qui se tenait majesteux devant la maison occupée par la famille Boyer et chaque année à la même époque les enfants allaient glaner les belles gousses qui étaient si sucrées jusqu'au jour où la dame leur a dit qu'on les donnait aux cochons... alors ils n'en ont plus jamais mangé...
A la villa Torrès habitaient :
- Monsieur Torrès (frère de M. Jean Torrès, le propriétaire) qui travaillait à Hassi Messaoud
- Monsieur Daubas, militaire
- La famille Barfety (Gérard et Odette et leurs trois enfants Marie-Christine, Christian, Jean-Jacques).
- La famille Zerrouki et leurs nombreux enfants (probablement 7) dont Nossordine (décédé en Egypte), Boualem, Fatima, Abderaline...
- Monsieur X (militaire)
Presque en face de la villa Torrès :
- Mademoiselle Vergoz, institutrice en retraite
Un peu plus loin, il y avait :
- Monsieur Bouzid qui nous louait les vélos (et qui fut assassiné en 1962, juste après l'Indépendance).
- Un boulanger
A proximité de la rue du Dauphiné, il y avait, route de Beni Messous, une épicerie appartenant à Galouz, dont le fils a sauvé la vie à un jeune d'Air de France,en juin 1962. Alors qu'ils allaient à Bouzaréah sur son "Lambretta", un barbelé coupait la petite route qu'on appelait "traverses" et ce jeune s'était retrouvé avec un couteau sur la gorge. Le fils Galouz avait alors dit que ce jeune était son meilleur ami, ce qui lui avait sauvé la vie.